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| Recrutement 50,000 Ingénieurs au Québec |
D'ici 10 ans, le Québec aura un besoin accru de plus de 50 000 ingénieurs
Le domaine de l'ingénierie au Québec s'apprête à vivre une transformation majeure, avec un besoin de plus de 52 000 ingénieurs au cours des dix prochaines années, selon une étude de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Cette demande met en évidence le défi important auquel la province sera confrontée en matière de gestion de sa main-d'œuvre. Sophie Larivière-Mantha, présidente de l'OIQ, a souligné dans une interview au Journal de Montréal l'importance d'accentuer les efforts pour attirer ces futurs professionnels, en commençant par l'éducation au niveau secondaire.
Malgré la pénurie actuelle de main-d'œuvre, elle reste optimiste quant à la possibilité de combler ces besoins grâce aux étudiants locaux et à l'immigration. Les spécialisations les plus demandées sont l'informatique, l'aérospatiale et l'électronique, où l'équilibre entre l'offre et la demande demeure précaire. La présidente de l'OIQ met en garde contre un possible déficit dans ces domaines si des mesures supplémentaires ne sont pas prises.
Dans certaines régions comme les Laurentides, Lanaudière, Chaudière-Appalaches et la Capitale-Nationale, la demande en ingénieurs est exacerbée par la croissance démographique. Coralie Grégoire, récemment diplômée en génie informatique de l'Université de Sherbrooke, témoigne de la sécurité de l'emploi dans le domaine, renforcée par des innovations telles que ChatGPT et l'intelligence artificielle. Les offres de stages sont abondantes, avec en moyenne dix propositions par étudiant, et les salaires de départ sont prometteurs, variant entre 60 000$ et 90 000$.
Cette tendance est confirmée par Olivier Doiron, finissant en génie mécanique à l’Université Laval, qui perçoit une forte demande sur le marché du travail pour les futurs ingénieurs.
Les institutions d’enseignement supérieur québécoises constatent une augmentation significative des inscriptions dans leurs programmes d’ingénierie.
L’Université Laval rapporte une hausse de 20% de sa population étudiante en génie depuis l’automne 2021, tandis que l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université de Sherbrooke notent également des augmentations.Source : Le Journal de Montréal
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