Restrictions visa américain 2026 : liste des 26 pays africains concernés

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Restrictions visa américain 2026 : liste des 26 pays africains concernés

Restrictions de Visa Américain (2026) : la liste complète des pays africains concernés

Le 16 décembre 2025, la Maison Blanche a annoncé une mise à jour d’une Proclamation présidentielle visant à restreindre et limiter l’entrée de ressortissants étrangers aux États-Unis, en invoquant des préoccupations liées à la sécurité nationale et à la sécurité publique.

Cette proclamation entre en vigueur à 12 h 01 (heure normale de l’Est), le 1er janvier 2026. Elle prévoit des suspensions totales ou partielles d’entrée pour les ressortissants de nombreux pays, dont une majorité de nations africaines.

Ces restrictions s’appliquent spécifiquement aux ressortissants des pays désignés qui se trouvent en dehors des États-Unis et qui ne possèdent pas de visa valide à la date d’entrée en vigueur de la proclamation.


Pourquoi ces restrictions de visa ?

Selon le gouvernement américain, les pays concernés présentent de graves lacunes en matière de contrôle, de vérification et de partage d’informations. Ces insuffisances rendent difficile l’évaluation des risques liés à la sécurité nationale et à la sécurité publique des États-Unis.

Parmi les principaux problèmes évoqués :

  • corruption généralisée ;
  • fraude documentaire ;
  • difficulté d’accès aux documents civils fiables (actes de naissance, de mariage, etc.) ;
  • dossiers criminels incomplets ou peu fiables ;
  • taux élevés de dépassement de séjour autorisé (overstay) pour les visas non-immigrants.

Pour certains pays comme la Gambie, la Sierra Leone et le Burkina Faso, les autorités américaines soulignent également un refus historique de coopérer au retour de leurs ressortissants expulsables.


I. Suspension complète d’entrée (interdiction quasi totale)

La suspension complète s’applique à l’entrée des ressortissants, aussi bien en tant qu’immigrants que non-immigrants, pour les pays considérés comme présentant des déficiences majeures de filtrage et de vérification.

Pays africains soumis à une suspension complète :

  • Tchad
  • République du Congo
  • Guinée équatoriale
  • Érythrée
  • Libye
  • Somalie
  • Soudan

Par la proclamation du 16 décembre 2025, sept pays ont été ajoutés ou déplacés vers la liste de suspension complète.

Pays africains nouvellement ajoutés :

  • Burkina Faso
  • Mali
  • Niger
  • Sierra Leone (passage d’une restriction partielle à complète)
  • Soudan du Sud

II. Suspension partielle d’entrée (limitation des visas)

La suspension partielle limite l’entrée pour certaines catégories de visas uniquement. Elle concerne :

  • les visas immigrants ;
  • les visas de tourisme B-1 / B-2 ;
  • les visas d’études F et M ;
  • les visas d’échange J.

En outre, les officiers consulaires sont instruits de réduire la durée de validité des autres visas non-immigrants délivrés aux ressortissants de ces pays, dans les limites prévues par la loi.

Pays africains soumis à une suspension partielle :

  • Burundi
  • Togo
  • Angola
  • Bénin
  • Côte d’Ivoire
  • Gabon
  • Gambie
  • Malawi
  • Mauritanie
  • Nigeria
  • Sénégal
  • Tanzanie
  • Zambie
  • Zimbabwe

III. Impact sur l’immigration familiale et les étudiants

Visas F-1 et J-1 (étudiants et échanges)

La suspension s’applique aux visas F-1 et J-1 pour les pays en suspension complète ou partielle.

Les étudiants déjà présents aux États-Unis avec un visa valide ne sont pas directement concernés. Toutefois, tout voyage à l’extérieur des États-Unis nécessitant un renouvellement de visa peut entraîner un refus de réentrée.

Regroupement familial (visas immigrants)

Contrairement aux politiques antérieures, l’immigration familiale ne constitue plus une exception automatique.

Même lorsqu’une demande est introduite par un citoyen ou un résident permanent américain, elle peut être refusée si le demandeur est ressortissant d’un pays concerné.

Cette mesure affecte fortement les communautés africaines, le regroupement familial représentant une part importante des demandes de visas.


IV. Conséquences économiques

Les effets économiques de ces restrictions sont majeurs, aussi bien pour les pays concernés que pour les États-Unis.

  1. Réduction des transferts de fonds : les remises migratoires constituent souvent une source de revenus essentielle pour des millions de familles.
  2. Perte de capital humain : étudiants, chercheurs et professionnels voient leurs opportunités de formation et de mobilité fortement limitées.

Du côté américain, les universités et le marché du travail subissent également un manque à gagner lié à la baisse des étudiants internationaux et des talents étrangers.


Que faire en cas de refus de visa ?

Un refus de visa peut intervenir si le demandeur est jugé inéligible ou inadmissible au regard de la loi américaine sur l’immigration (Immigration and Nationality Act – INA).

Les motifs d’inadmissibilité peuvent inclure :

  • raisons médicales ;
  • antécédents criminels ;
  • infractions liées à la fraude ou à l’immigration ;
  • activités terroristes ou d’espionnage.

Dans certains cas, une demande de dérogation (waiver) peut être envisagée si la catégorie de visa le permet. L’officier consulaire informe alors le demandeur des démarches à suivre.

Attention : toute fausse déclaration ou omission volontaire lors de la demande de visa (formulaire DS-160 ou entretien) peut entraîner une interdiction permanente.

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